Conversation entre Moi et Je (Partie 1)

Partie 1

Je : Bonjour Moi.

Moi : Bonjour Je.

Je : Puis-je me dire comment m’est venu ma passion pour la science-fiction et le fantastique ?

Moi : cela a commencé très tôt. Dès l’enfance je rentrais de l’école et je regardais Récré A2, et c’est là que j’ai découvert Goldorak, Albatror, puis plus tard, Les Mystérieuses Cités d’Or, Ulysse 31, Cobra et bien d’autres. Mon frère aîné aimait la science-fiction aussi. Je me souviens avoir regardé avec lui Temps X, l’émission avec les frères Bogdanof. Cela me fascinait et m’a, parfois, terrifié.

Je : J’ai toujours aimé l’histoire, également.

Moi : J’aimais jouer aux chevaliers et à Robin des Bois, comme tous les enfants. Mais il y a une influence qui, je pense, a pesé. Il y avait à l’époque un grand monsieur qui s’appelait Alain Decaux, un académicien. Il présentait une émission où il était seul, face à la caméra, et il racontait l’histoire (un ancêtre des YouTubeurs d’aujourd’hui). J’adorais le regarder. Je pense que c’est venu de là. Une autre œuvre télévisée m’a aussi marquée : Les Rois Maudits, la version avec Jean Piat. Pour moi, la meilleure série historique de tous les temps.

Je : Comment cela a évolué ensuite ?

Moi : vers 11-12 ans, j’ai mis le nez dans la bibliothèque de mon frère et là, ça a été un choc.

Je : Oh la la, quel bouleversement !

Moi : Je suis passé d’un coup de la Bibliothèque Verte à Lovecraft et K. Dick. Je n’ai ensuite presque plus jamais lâché un livre de SF. Quelques années plus tard, Stephen King m’a appris comment un livre pouvait vous terroriser.

Je :  Quelles sont les auteurs et œuvres qui m’ont le plus marqué ?

Moi : Sans ordre de préférence : Van Vogt pour son cycle du Non A, Jack Vance pour ses cycles Alastor et Tschaï, Zelazny et ses Princes d’Ambre, Steven Donaldson pour les Chroniques de Thomas l'Incrédule, que j'ai lu en VO, tellement les traductions en VF sont nulles.

Je : Merci Moi. Dans la deuxième partie de cet entretien, j’évoquerai comment j’ai commencé à écrire.